La gauche alternative, c'est une gauche à la fois écologiste, féministe, autogestionnaire, solidaire, antiraciste et altermondialiste.

Elle rassemble dans la 3ème circonscription des Alpes-Maritimes, les Alternatifs, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Gauche Anticapitaliste, la FASE 06, le Réseau d'Objection de Croissance et le Partit Occitan.

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	Réunion publique : JEUDI 7 JUIN, 18h30 Ecole jean Piaget, à l'Ariane autres points de rencontre contact soutien
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Nos rendez-vous:

mardi 5 juin,	à 11h, marché de l'Ariane (canton 13) à 16 h, école Fuon-Cauda (canton 6) à 17h30, bd de l'Ariane (canton 13)
mercredi 6 juin	à 6h45, rue Anatole de Monzie à 18h30, avenue Saramito
jeudi 7 juin	à 16h, école St Barthélémy (canton 5) à 17h, bd Pasteur et rue Delvalle (canton 6)

jeudi 7 à 18h30 : REUNION PUBLIQUE ECOLE JEAN PIAGET ARIANE

vendredi 8 juin,

à 10h30, marché de l'Ariane (canton 13)
à 16h, école Thérèse Roméo (canton 5)
à 17h, rond-point Saint Sylvestre (canton 11)
à 18h, quartier Las Planas (canton 11)

Pour soutenir cette candidature:

"Rien n'est possible sans vous..."

Pour participer à la souscription législatives Gauche Alternative, sur la 3ème circonscription, adressez vos chèques à

Laurence Bernardi, mandataire financier de Bruno Della Sudda (pour la 3e circonscription).

à envoyer par courrier ou à remettre c/o Les Alternatifs, 38 rue Dabray, 06000 NICE

Toute participation à la souscription donnera lieu pour celles et ceux qui sont imposables, conformément à la loi, à une déduction fiscale de 66% pour l'année prochaine. Pour recevoir votre reçu, n'oubliez pas de donner votre nom et adresse !

    Sarkozy chassé : quel soulagement ! Et quel bonheur, même si son résultat dans notre département et à Nice nous rappelle combien, ici, tout est plus difficile qu'ailleurs pour changer le cours des choses...

    Devant nous (1) se présente maintenant le scrutin législatif (10 et 17 juin) : cette élection est le scrutin national par excellence, le seul permettant à un courant ou une force politique d'exprimer son orientation générale en terme de politiques publiques menées à l'échelle du pays.
    C'est pourquoi la gauche alternative se doit d'être présente à un tel rendez-vous, tout en regrettant de devoir le faire sans s'être accordé avec l'ensemble de la gauche de transformation sociale et écologique, et en particulier avec le Front de Gauche (2).

Pourquoi ce rendez-vous est-il si important pour la gauche alternative ?
    D'abord parce que la situation est marquée par :
        - la défaite de Sarkozy,
        - le projet d'alternance des socialistes/EELV sur orientation PS, immuable sur le fond social-libéral malgré quelques timides changements par rapport à la droite, et la quasi-disparition des thèmes de l'écologie politique dans la récente campagne électorale présidentielle (le très faible résultat de la candidature EELV accentuant cette quasi-disparition à un moment où jamais la crise écologique n'a été si grave à l'échelle mondiale).
    Ensuite parce que le contexte mondial reste dominé par la crise généralisée et multiforme du capitalisme, à la fois crise économico-financière, crise sociale, crise écologique, crise démocratique.

    Cette situation et ce contexte global justifient donc, plus que jamais, l'existence et l'expression d'une gauche alternative, certes unitaire, mais distincte du reste de la gauche de transformation sociale et écologiste, et libre et indépendante du PS.
    Dans ce contexte global, peut-on se satisfaire d'une simple alternance et de demi-mesures, sur fond de politique d'austérité imposée par les marchés financiers?
    Peut-on se situer à la hauteur des enjeux sans remettre en cause l'orientation sociale-libérale mise en pratique par les Partis socialistes dans toute l'Europe avec les résultats désastreux que l'on sait (aggravation des inégalités sociales et territoriales, recul des services publics et des droits sociaux), ce qui est précisément le cas du PS, de Hollande et de leurs alliés ?

    Après les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima, peut-on continuer de manière irresponsable à défendre le nucléaire (3), comme le font le PS et le PCF ?
    Nous pensons que non !

    Il est donc vital de faire entendre une autre voix à gauche, comme cela se fait ailleurs en Europe et notamment en Grèce où le regroupement de la gauche alternative et radicale (Syrisa) est devenue, vous l'avez vu, la deuxième force électorale du pays (ce qui ne signifie pas qu'un tel objectif est à notre portée à ce scrutin !)
    Ajoutons à cela que pour battre la droite durablement et pour repousser la menace de l'extrême-droite (4), c'est d'une vraie gauche dont nous avons besoin, pas d'une gauche molle qui risque fort de décevoir et par un retour de balancier faire revenir une droite confondue ou recomposée avec le FN.

    Deux mots encore :
        - la gauche alternative, par rapport aux scrutins précédents, s'est élargie (5) à de nouveaux apports politiques à travers le Réseau d'objection de croissance et, dans les 3e et 5e circonscriptions, les régionalistes de gauche du Partit occitan.
    Cet élargissement est modeste mais c'est ainsi que nous préparons l'avenir et c'est pour nous un partenariat que nous voulons durable ; nous continuons aussi notre démarche citoyenne qui veut que la politique soit l'affaire de toutes et de tous, à travers trois de nos suppléances assurées par des associatives et des syndicalistes non-membres d'une force politique.

    Vous connaissez nos candidat-e-s et nos suppléant-e-s : toutes et tous engagé-e-s dans les mobilisations citoyennes et les mouvements sociaux, pas de politicien professionnel parmi-nous ! C'est, avec notre programme original et résumé dans les professions de foi de nos candidat-e-s, ce qui fait de la Gauche alternative une force spécifique y compris au sein de la gauche.

    Rien n'est possible sans vous : voilà pourquoi nous faisons appel à chacun, chacune pour participer à la souscription, en sachant que nous pouvons compter sur votre fidélité.

    Amicalement,
l'équipe de campagne

1 - C'est hélas à l'ex-gauche plurielle qu'on doit cette inversion du calendrier électoral qui soumet le scrutin législatif à la pression du résultat du scrutin présidentiel, ce qui survalorise la fonction présidentielle et favorise en général la droite... mais ce ne sera pas forcément le cas cette fois-ci !
2 - Pourtant, on avait prouvé que s'accorder était possible, y compris dans notre département, en 2011 : Front de Gauche et Gauche alternative avaient passé un accord pour une répartition des candidatures par canton et même quelques cas de candidatures panachées (titulaire FdG et suppléant-e- NPA) aux élections cantonales. Et le résultat avait été positif pour toutes les candidatures, dont les résultats avaient été meilleurs qu'auparavant ! Mais ce qui avait réussi en 2011 s'est avéré impossible cette fois-ci : le dispositif du Front de Gauche était prêt dès 2011 et sous hégémonie du PCF (80% des circonscriptions à l'échelle nationale et 7 sur 9 dans notre département...)
3 - Ce qu'aucun parti de gauche en Europe n'ose faire... Partout ailleurs qu'en France, le nucléaire est une option défendue par la droite et l'extrême-droite, jamais par la gauche.
4 - Des discussions ont eu lieu à l'échelle nationale entre PS, EELV et PCF (le PG en a été tenu à l'écart, puis y a participé ensuite) pour tenter de se mettre d'accord sur des candidatures communes de tout la gauche dans les circonscriptions où UMP et FN risque d'être présents au second tour : ces discussions n'ont pas abouti. La gauche alternative n'y a pas été associée. Dans les Alpes-Maritimes, ces discussions ne concernaient pas les trois circonscriptions de Nice car le PS considère qu'il sera au 2e tour même en présence d'autres candidatures de gauche.
5 - Partie prenante de la Gauche alternative : les Alternatifs, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE 06), la Gauche anticapitaliste, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), le Réseau objection de croissance (ROC 06) plus le Partit occitan (POc) dans deux circonscriptions sur quatre.
6 - L'UMP a procédé à un redécoupage des circonscriptions, et en particulier des circonscriptions niçoises dont le but est d'assurer une réélection plus facile du clan Ciotti-Estrosi (en prenant le risque de rendre un peu plus incertaine celle de R Salles) : l'ancienne 2e circonscription de Nice-Nord a disparu en partie au profit d'une 1e circonscription (cantons 1, 2, 3 et 12) élargie à 2 cantons très à droite (4 et 8) pour minorer le poids de la gauche et d'une 3e circonscription (cantons 11, 13 auxquels s'ajoutent les cantons 5, 6 et 7 de l'ex-2e circonscription) qui perd le canton 8 au profit de la 1e circonscription et le très droitier canton 10 au profit de la 5e circonscription... un vrai charcutage digne de Ch. Pasqua !

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